Nos activités se situent à l’interstice des structures d’éducation populaire, des réseaux de recherche et des bureaux d’études. Nous croisons les savoirs, les disciplines, les méthodes en proposant des cadres réflexifs collectifs à partir de trois approches :
Le caractère sensible des politiques consiste pour nous à considérer les jeunes en premier lieu. Ceci induit un pas de côté par rapport aux systèmes d’acteurs, aux professionnels en place, aux actions menées… Nous suggérons de penser les évolutions des politiques de jeunesse en posant un regard compréhensif sur ce que ressentent les jeunes et sur leurs aspirations de vies. Nous constatons que le pouvoir des sentiments de bien-être s’incarne avec force dans les cadres collectifs. Il convient nécessairement de comprendre ces espaces, de les décupler, de les multiplier, d’en créer de nouveaux.
Nos interventions sont situées. Elles n’ont de sens que si elles sont appropriées par les acteurs des territoires concernés. Nous sommes animés par une démarche d’analyse et une perspective scientifique. Notre idée n’est pas de prescrire ou d’imposer des solutions que les organisations ne souhaiteraient pas voir expérimenter. Mais plutôt d’inventer des modalités d’interventions, répondant aux situations rencontrées et étayées scientifiquement, pour instituer des changements. Nous soutenons le pouvoir d’institution des jeunes, des professionnels, des associations, des organisations publiques, pour construire une action publique adaptée.
Notre perspective est conviviale. Il s’agit de créer une ambition de vie commune pour permettre la reconnaissance des jeunes au sein de leur environnement local. Nous développons une pensée et des actions exigeantes en la matière, empreinte d’une forme de radicalité. Il est souvent question de rapports de force pour que les jeunes puissent bien-vivre, car leurs difficultés peuvent être issues de mécanismes de domination. La convivialité passant par le bien-être de tous, il nous semble que le dépassement des difficultés que les jeunes rencontrent profiterait largement à la société dans son ensemble.